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La micro-forêt urbaine c’est quoi ?

micro-forêt

         Une micro-forêt urbaine est un espace similaire à celui qu’on pourrait trouver au milieu d’une forêt, mais qui se trouve en région urbanisée. Attention, on ne parle de 50 arbres plantés sur 100 ou 200 m2 mais bien d’un bout de forêt dense d’au moins 1000 arbres. Généralement la forêt urbaine s’étend sur une surface allant de 100 à 5000 m2 : on parle alors de micro-forêt !

Sa densité la rend bien souvent impénétrable mais de petits sentiers pédestres sont fréquemment mis en place.

La micro-forêt urbaine est naturellement un lieu de détente, de rencontre, de jeux, de lectures ombragées, d’apéros estivaux ou encore de contemplation.

Et à quoi ça sert une micro-forêt urbaine ?

Avant le béton, les quelques parcs et les platanes, des forêts se trouvaient en lieu et place de nos villes actuelles. Et ces forêts avaient un rôle à jouer dans l’équilibre des espèces, la régulation des crues et l’atténuation des tempêtes.

Prenons l’exemple du tsunami de mars 2011 au Japon. Les villes bordées de forêts ont beaucoup mieux résisté à la vague du tsunami, protégées par les arbres qui ont fait barrière. De la même manière en cas de typhons, les villes arborées subissent des dégâts bien moins conséquents que celles qui en sont dépourvues.

Autre exemple propre à la région toulousaine. Nous nous plaignons tous les été de subir la loi des moustiques. Pourquoi prolifèrent-ils ? Où sont leurs prédateurs ? La réponse est simple et triste : nous avons détruit l’habitat de leurs prédateurs, les chauves-souris. Une chauve-souris, à elle seule, peut ingérer jusqu’à 200 moustiques par nuit.

Ces micro-forêts urbaines sont donc à buts multiples :

  • Maintien d’une biodiversité suffisante en ville : primordial pour permettre une autorégulation des espèces nuisibles.
  • Réduction de la pollution urbaine : on parle ici de la pollution atmosphérique (CO2 et particules fines), de la pollution sonore et enfin de la pollution visuelle.
  • Amélioration de nos cadres de vie : réduction de la température des villes, zones de détente, îlots de verdure.
  • Prévention contre les catastrophes naturelles : diminution des risques d’inondation, maintien des sols contre les glissements de terrains, atténuation des tempêtes …

Prenons un exemple : la première micro-forêt urbaine de Ramonville

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