Les arbres indigènes ont quasiment disparu de nos villes. La création de micro-forêts urbaines permet de ramener des dizaines d’espèces d’animaux, de plantes et d’insectes qui ont désertés nos villes. La plantation d’essences locales dans les forêts urbaines permet ce retour de la biodiversité dans nos villes. Et qui dit « essences locales » dit arbres adaptés au lieu de la plantation et donc une croissance accrue de ces derniers.
C’est le retour des oiseaux à écouter chanter, des papillons à observer voler, des abeilles qui viennent butiner …
Le contre-exemple parfait c’est le platane, un arbre très présent sur nos territoires urbains. Il s’agit certes d’un arbre majestueux mais venu d’ailleurs, et qui ne sait abriter ni nos oiseaux et ni la majeure partie des insectes présents sur le territoire.
Cette biodiversité est indispensable à la lutte contre d’autres espèces de nuisibles, comme les moustiques par exemple.
Remarque sur l’inquiétude liée au « réensauvagement de nos territoires » :
On est tentés de penser que ramener de la biodiversité en ville serait une erreur risquant de faciliter la transmission à l’Homme de différents virus ou agents pathogènes.Ou en augmentant la proximité entre l’Homme et certaines espèces dites « nuisibles ».
C’est contre-intuitif, mais c’est bien ramener de la nature autour de nous qu’il faut faire. C’est justement l’absence d’une diversité d’espèces qui favorise la multiplication de telle ou telle espèce « nuisible ». Bien souvent car l’équilibre entre les espèces, leurs proies et leurs prédateurs a été mis à mal par les activités humaines.
La multitude d’espèces permet par exemple que nos pénibles moustiques soient moins nombreux grâce à la présence de leurs prédateurs naturels. Le frelons asiatique qui gêne nos apiculteurs est moins présent s’il y a assez d’oiseaux pour limiter sa population … etc.